et si peu dormir.
fumer trop dès le matin.
tout vague encore de la nuit.
Retrouver Paris comme par paliers.
Recompression progressive.
retrouver cette démarche-là, un certain rythme et entre les corps inconnus, insentis mais perçus, évités.
absence de geste vers.
Lui, je peux revoir le Boulevard Leroy, celui de l'épicerie du dimanche, disais-je.
les errances, les nuits, je peux déduire, recomposer.
Ici, comme une histoire en partie abandonnée et qui par-dessus, continue l'autre.
Et parfois, comme avoir une double vie, comme sa voix au téléphone et le vent dans ses rues, alors qu'ici N marche à mes côtés vers Riquet.
Une certaine époque où j'habitais l'appartement de G. pas si loin du métro.
Son voyage, si loin et moi qui m'ancrais dans une histoire qui me vouerait à une année de voyage perpétuel.
Instable, entre ici et trois villes successives.
d'abord, Paris.
tout commence ici.
Puis Lille, la nuée de voyantes dans la rue de Béthune.
La petite maison de la rue des Postes.
Wazemmes, photogénique.
l'amour, c'est ailleurs.
en France ou les traversées de l'Europe.
ou ce qui me traverse de ceLui là lorsque je raconte les vies d'avant aujourd'hui.
sur la terrasse, un plastique épais où souffle le vent.
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