notes de l'ordinaire
gribouillages, portrait oblique et narrations déplacées d'un je distancié.
23.1.11
Les histoires tristes.
A des kilomètres de tout, comme sa voix au téléphone.
Je laisse parfois le combiné posé devant mes genoux repliés et moi interloquée d'avoir si peu à dire, de ne rien trouver de caressant, de doux.
Il n'y a que cela : la fatigue, la pesanteur, la tristesse.
Pourtant, avec les autres, faire ce qu'il faut de sourires, de conversation.
Le métro dans le sens de la nuit.
Et l'ivresse qui ne vient pas.
Séductions fades, rondes dans mes quartiers mémoire.
Tout cela manque désormais de sens.
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